Jaffrès Alexandre

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Maxence
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Jaffrès Alexandre

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  • Né le 11 décembre 1978
  • à Vic-Fezensac
  • Âge à la reprise du championnat 2013-14 : 35 ans
  • Nationalité française
  • Poste : Directeur du Centre de Formation / Entraîneur des arrières
  • Arrêt en 2012
  • Jouait au poste de : Centre
  • Contrat avec l'USC jusqu'en juin ??
02-03 : Auch en Pro D2
03-04 : Carcassonne en FD 3
04-05 : Carcassonne en FD 2
05-06 : Carcassonne en FD 2
06-07 : Carcassonne en FD 2
07-08 : Carcassonne en FD 2
08-09 : Carcassonne en FD 1, 22 matches dont 19 en tant que titulaire (2 essais)
09-10 : Carcassonne en FD 1, 23 matches dont 17 en tant que titulaire (2 essais, 1 carton jaune)
10-11: Carcassonne en Pro D2, 9 matches dont 3 en tant que titulaire
11-12: Carcassonne en Pro D2

Parcours d'entraîneur
12-13: Carcassonne en Pro D2, Directeur du Centre de Formation
13-14: Carcassonne en Pro D2, Directeur du Centre de Formation, Entraîneur des arrières, 14ème
14-154: Carcassonne en Pro D2, Directeur du Centre de Formation, Entraîneur des arrières


Saison 2009 - 2010

Labit : « Avec lui aussi, je partirais à la guerre... »
L’Indépendant du 20 juin 2010
Alexandre Jaffrès évolue au centre de l’attaque de l’USC…


« C’est le symbole de cette équipe. Plus les matchs avancent, plus il se met au niveau grâce à son mental. Avec lui aussi, je partirais à la guerre. » Quel plus bel hommage pouvait-il recevoir de la part de son emblématique entraîneur Christian Labit ? Lui, Alexandre Jaffrès, arrivé au club un beau jour de 2003 alors que l’USC était au fond du trou. « Cala (ndlr, Calamel) venait de prendre la présidence du club. Son discours m’avait séduit. Ses ambitions aussi. » Et c’est dans ces conditions que le « minot » de Vic-Fezensac, qui n’a embrassé le rugby que sur le tard - à 11 ans après avoir goûté au football et au tennis », décide de lâcher, à 22 ans, Auch et sa Pro D2 pour Carcassonne et sa fédérale 3. « J’avais décidé de donner la priorité à ma situation professionnelle. Mon entreprise, je suis délégué médical, m’ayant proposé de venir à Carcassonne, j’ai sauté sur l’occasion. » Et dès son arrivée, celui dont le père, rugbyman à Lannepax voulait qu’il n’embrasse l’Ovalie que parce qu’il l’aurait choisi de lui même et non pas pour faire comme papa, s’offre une accession en fédérale 2. « Un premier bonheur. On termine premier de la poule mais on chute ensuite dans les phases finales. Contre Grenade. Les années qui suivront, malgré nos ambitions, seront comme ci, comme ça. Les phases finales ne nous réussissent pas. » Et Carcassonne végète en fédérale 2 jusqu’à l’arrivée de Christian Labit et Thomas Clavières. « Le second souffle. Et quand Christian nous a annoncé qu’on allait monter en Pro D2 en trois ans, ça nous a boostés. Et le plus surprenant était qu’il nous disait ça de la manière la plus naturelle du monde. Il y croyait dur comme fer. Et il nous a transmis sa flamme. » À commencer par l’envie de se filer. A l’entraînement, d’abord. « Il nous a fixé des objectifs. Pour avancer. Et aujourd’hui, avec le recul, tu te rends compte que tout ce qu’il nous a demandé de faire, c’était pour nous. » Faut dire que le centre de l’USC, demi-d’ouverture avant de débarquer dans la préfecture audoise, a su toujours se donner les moyens d’être compétitif. Les sacrifices, il connaît. Il n’en a pas peur.

Huit ans après...
La progression ne se fait pas attendre. Les résultats non plus. Et de fédérale 2, la bande à Labit et Clavières accède à la dernière marche du monde amateur. Le bouclier en plus. Sous la conduite du capitaine Jaffrès. « Christian et Thomas ont fait qu’on est devenu une bande de copains. C’est énorme. Mais quand c’est géré comme ils l’ont fait, sainement, honnêtement, il ne peut en être autrement. Le plus beau recrutement de l’ère Calamel, finalement, c’est celui de Christian et Thomas. »

Huit ans après, des souvenirs plein la tête, Alexandre Jaffrès retrouve la Pro D2. Huit ans après, il s’apprête à jouer une nouvelle finale. Avec la même envie, la même fougue, le même état d’esprit, celui de « la gagne que Christian nous a inculqué. C’est notre moteur. Il nous a donné cette envie de nous dépasser, de repousser nos limites, de puiser au fond de nous-mêmes ». Huit ans après, fidèle à lui-même, Alexandre Jaffrès ne se prend pas la tête. « Et lorsque je me mets la pression, je regarde autour de moi. Et quand je vois mes coéquipiers, je me dis que peut-il m’arriver avec eux ? Que du bonheur. »

Face à Saint-Etienne, Alexandre Jaffrès ne sera pas capitaine. Il le sait. Mais il n’en mouillera pas moins le maillot pour tenter de décrocher son deuxième bouclier. « Maintenant c’est une histoire humaine et affective que d’aller le chercher. On a les moyens de matérialiser une saison extraordinaire. On ne laissera pas passer cette occasion. Quel que soit le niveau, pour tout rugbyman, le bouclier est le plus beau des symboles. Alors on va se filer. Il faudra être à 200 % pour prendre un adversaire qui n’est pas là par hasard. Mais qui ne nous fait pas peur. » D’ailleurs de quoi a-t-il peur ce Gersois devenu Carcassonnais ? Certainement pas de remettre le couvert dès la saison prochaine. Avec Carcassonne. Il s’en donnera les moyens. Car s’il est une chose qu’il ne trahit jamais, sur un terrain, c’est la confiance qu’on lui accorde. Il est comme ça, Alex. C’est d’ailleurs pour ça qu’avec lui aussi, Christian Labit est « prêt à partir à la guerre »…
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