Rugby – Pro D2 : Sitaleki Timani de retour dans le XV de départ, Tutuvuli à une aile, première de Van Vuuren, la composition de Carcassonne pour la réception du leader Vannes
Le staff de l’US Carcassonne a dévoilé la composition d’équipe pour la réception du leaver Vannes à l’occasion de la 13e journée de Pro D2, ce vendredi soir (19 h), au stade Albert-Domec.
Par rapport au XV de départ aligné à Provence Rugby la semaine dernière (défaite 48-16), le staff de l’USC a procédé à quatre changements. Les piliers Killian Taofifenua et Fabien Lorenzon, le deuxième ligne Sitaleki Timani et l’ailier Viliame Tutuvuli remplacent respectivement Yan Arnold, Théo Sauzaret, Marius Iftimiciuc et Tevita Railevu.
Le pilier Vakhtangi Akhobadze (opéré du genou, retour début 2026), les talonneurs Ian Boubila (genou, opération le 15 décembre prochain) et Ian Tabarot (malade), les troisièmes lignes Étienne Herjean (aponévrose d’un talon, en reprise), Noé Bedou (opéré d’un genou, retour début 2026), le demi d’ouverture Alexandre Perez (cheville, retour pour Brive), le demi de mêlée Tomas Munilla (lombaires), les centres Lukas Doyhenard (opéré d’un genou, retour début 2026) et Mathys Barka (déchirure ischios-jambiers, en reprise), l’ailier Lilian Pichon (protocole commotion, en reprise), ainsi que l’arrière Nils Chaliès (déchirure ischios-jambiers) sont à l’infirmerie.
Les piliers gauches Florent Lorenzon, Thomas Agati, les droitiers Nicolas Fenuafanote et Siua Halanukonuka, le talonneur Otis Spruytte, les deuxièmes lignes Romain Guyot et Dion-Évrard Oulaï, les troisièmes lignes Nicolas Parada-Heit, Maxime Millan, Corentin Bousquet et Thomas Hoarau, les demis de mêlée Yvan David et Kenjy Bayer, le centre Sefanaia Naivalu, ainsi que l’ailier Tevita Railevu n’ont pas été retenus.
Le XV de départ de l’USC : 15. Maxime Gianet – 14. Paul Gadéa, 13. Pablo Patilla, 12. Jordan Puletua, 11. Viliame Tutuvuli – (o) 10. Gabin Michet, (m) 9. Gaëtan Pichon – 7. Frank Bradshaw Ryan, 8. Lopeti Timani, 6. Bilal Fadli – 5. Sitaleki Timani, 4. Romain Manchia (cap.) – 3. Fabien Lorenzon, 2. Baptiste Moreno, 1. Killian Taofifenua.
Remplaçants : 16. Kerron Van Vuuren, 17. Yan Arnold, 18. Marius Iftimiciuc, 19. Ferdinand Dréno, 20. Sonatane Takulua, 21. Gary Graham, 22. Johnny McPhillips, 23. Théo Sauzaret.
La composition de Vannes
Le XV de départ de Vannes : 15. Anthony Bouthier – 14. Paul Surano, 13. Robin Taccola, 12. Francis Saili, 11. Enzo Benmegal – (o) 10. Maxime Lafage, (m) 9. Michael Ruru – 7. Francisco Gorrissen (cap.), 8. Juan Bautista Pedemonte, 6. Steeve Blanc-Mappaz – 5. Fabrice Metz, 4. Mattéo Desjeux – 3. Nick Schonert, 2. Dave Cherry, 1. Wayan De Benedittis.
Remplaçants : 16. Hayam El Bibouji, 17. Hugo Djehi, 18. Eric Marks, 19. Sione Kalamafoni, 20. Léon Boulier, 21. Mikheil Alania, 22. Eliott Roudil, 23. Paga Tafili.
Publié le 04/12/2025 à 18:03
Pierre Cathala
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La Presse
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : face au leader du championnat et dernier relégué de Top 14, Vannes, l’US Carcassonne doit montrer ce qu’il a dans le ventre
Trop souvent mal payée pour leur investissement, notamment à domicile, l’US Carcassonne veut inverser la tendance. Mais ce ne sera pas une mine à faire, ce vendredi soir à Domec (19 h), en accueillant le leader et relégué de Top 14.
Impossible de le cacher, c’est du lourd, du très lourd qui se présente vendredi au pied de la Cité. En effet, tout fraîchement relégué de Top 14, le RC Vannes ne compte pas rester longtemps dans l’antichambre de l’élite professionnelle. Et a très tôt annoncé la couleur. Il se verrait même bien reprendre l’ascenseur au printemps prochain. À un peu plus du tiers du championnat, il coche en tout cas toutes les cases et prit notamment le leadership de la division. Douze matches, 44 points, neuf victoires, un nul, deux défaites, six bonus, le bilan des Bretons est flatteur.
Après un début d’exercice timide, juste le temps de digérer la relégation et de prendre la température, les voilà maintenant lancés comme des frelons et en train de commencer à rouler sur tout le monde. "On attend Vannes avec beaucoup d’humilité parce qu’on est une équipe en construction", lance Bernard Goutta le manager carcassonnais. "On travaille. On a eu beaucoup de blessés. On n’a pas encore eu le choix d’aligner notre équipe type avec nos remplaçants. C’est malheureusement comme ça et je dirais que c’est un peu le lot de toutes les équipes. Mais il est évident que l’on a appris, notamment de ces six matches à domicile".
Et le technicien carcassonnais de saluer la ténacité et l’état d’esprit de ses joueurs. "On est satisfait du comportement des mecs. Il fait que tu es toujours vivant. Il nous reste 18 matches dont dix à la maison… Et nous, on y croit beaucoup". Pour continuer à y croire, ses troupes doivent à présent impérativement élever le curseur performance. Qui plus est face aux meilleurs. "Il faut maintenant que l’on arrive à réaliser notre match référence. On a eu des bris de matches, puis une mi-temps, maintenant 55 minutes… Il va à présent falloir que l’on soit consistant pendant 80 minutes. Et pour ça, il te faut un équilibre entre les mecs qui commencent et ceux qui finissent. Et il est évident qu’il faut gagner à la maison".
Un signe peut-être pour les plus superstitieux, c’est la 13e journée qui sera disputée en ce début décembre. Un porte-bonheur ? Pour sa part, le technicien carcassonnais préfère garder les pieds sur terre et ne pas se cacher la dureté de la tâche. "Vannes, c’est une équipe avec une très forte expérience de la Pro D2 et même du Top 14. Et ils ont vraiment fait une bonne saison dans l’élite. Et ne méritaient pas de descendre. C’est aussi une équipe qui s’est construite au fil des années. Et ça fait maintenant plus de dix ans. Ils ont appris de cette Pro D2 et c’est pour cela qu’ils font ce bon début de championnat".
Qu’à cela ne tienne, les Carcassonnais aiment les défis. Et relégué de Top 14 en face ou pas, il est à présent temps pour eux de se faire payer de tous ses efforts. "Chaque match il faut se payer", insiste Bernard Goutta. "Chaque match tu dois combattre pour te payer. Pour le moment, on y met l’énergie, on y met l’état d’esprit, mais chaque fois, ces petits déchets techniques, ces petites erreurs individuelles, ces périodes d’affolement notamment dans nos temps faibles font que l’on panique. Et moi, ce que j’ai bien aimé à Aix-en-Provence, c’est qu’on a tenu le score pendant 55 minutes chez une équipe de très haut niveau. Mais on n’a pas su le garder sur ces 25 dernières, notamment dû aussi à notre indiscipline. On prend 18 pénalités (contre six) et, conjugué à la fatigue engendrée par notre première mi-temps, c’est beaucoup trop pour espérer gagner à l’extérieur".
Cette fois, c’est à domicile et avec l’appui de tout un peuple que les Carcassonnais vont se produire. Certes face au leader vannetais. Mais depuis qu’ils évoluent en Pro D2, les Bretons n’ont pas eu jusqu’alors une domination écrasante à Domec. Leur bilan fait apparaître trois défaites, deux nuls et deux victoires. Ils ne sont surtout pas invincibles. Pour preuve, le 12 septembre dernier, les Montois, actuels 15es de Pro D2 leur ont fait poser les deux genoux à terre sur le pré André et Guy Boniface (30-28). Comme quoi en rugby…
Publié le 04/12/2025 à 18:53
Pierre Cathala
https://l.lindependant.fr/loo
Trop souvent mal payée pour leur investissement, notamment à domicile, l’US Carcassonne veut inverser la tendance. Mais ce ne sera pas une mine à faire, ce vendredi soir à Domec (19 h), en accueillant le leader et relégué de Top 14.
Impossible de le cacher, c’est du lourd, du très lourd qui se présente vendredi au pied de la Cité. En effet, tout fraîchement relégué de Top 14, le RC Vannes ne compte pas rester longtemps dans l’antichambre de l’élite professionnelle. Et a très tôt annoncé la couleur. Il se verrait même bien reprendre l’ascenseur au printemps prochain. À un peu plus du tiers du championnat, il coche en tout cas toutes les cases et prit notamment le leadership de la division. Douze matches, 44 points, neuf victoires, un nul, deux défaites, six bonus, le bilan des Bretons est flatteur.
Après un début d’exercice timide, juste le temps de digérer la relégation et de prendre la température, les voilà maintenant lancés comme des frelons et en train de commencer à rouler sur tout le monde. "On attend Vannes avec beaucoup d’humilité parce qu’on est une équipe en construction", lance Bernard Goutta le manager carcassonnais. "On travaille. On a eu beaucoup de blessés. On n’a pas encore eu le choix d’aligner notre équipe type avec nos remplaçants. C’est malheureusement comme ça et je dirais que c’est un peu le lot de toutes les équipes. Mais il est évident que l’on a appris, notamment de ces six matches à domicile".
Et le technicien carcassonnais de saluer la ténacité et l’état d’esprit de ses joueurs. "On est satisfait du comportement des mecs. Il fait que tu es toujours vivant. Il nous reste 18 matches dont dix à la maison… Et nous, on y croit beaucoup". Pour continuer à y croire, ses troupes doivent à présent impérativement élever le curseur performance. Qui plus est face aux meilleurs. "Il faut maintenant que l’on arrive à réaliser notre match référence. On a eu des bris de matches, puis une mi-temps, maintenant 55 minutes… Il va à présent falloir que l’on soit consistant pendant 80 minutes. Et pour ça, il te faut un équilibre entre les mecs qui commencent et ceux qui finissent. Et il est évident qu’il faut gagner à la maison".
Un signe peut-être pour les plus superstitieux, c’est la 13e journée qui sera disputée en ce début décembre. Un porte-bonheur ? Pour sa part, le technicien carcassonnais préfère garder les pieds sur terre et ne pas se cacher la dureté de la tâche. "Vannes, c’est une équipe avec une très forte expérience de la Pro D2 et même du Top 14. Et ils ont vraiment fait une bonne saison dans l’élite. Et ne méritaient pas de descendre. C’est aussi une équipe qui s’est construite au fil des années. Et ça fait maintenant plus de dix ans. Ils ont appris de cette Pro D2 et c’est pour cela qu’ils font ce bon début de championnat".
Qu’à cela ne tienne, les Carcassonnais aiment les défis. Et relégué de Top 14 en face ou pas, il est à présent temps pour eux de se faire payer de tous ses efforts. "Chaque match il faut se payer", insiste Bernard Goutta. "Chaque match tu dois combattre pour te payer. Pour le moment, on y met l’énergie, on y met l’état d’esprit, mais chaque fois, ces petits déchets techniques, ces petites erreurs individuelles, ces périodes d’affolement notamment dans nos temps faibles font que l’on panique. Et moi, ce que j’ai bien aimé à Aix-en-Provence, c’est qu’on a tenu le score pendant 55 minutes chez une équipe de très haut niveau. Mais on n’a pas su le garder sur ces 25 dernières, notamment dû aussi à notre indiscipline. On prend 18 pénalités (contre six) et, conjugué à la fatigue engendrée par notre première mi-temps, c’est beaucoup trop pour espérer gagner à l’extérieur".
Cette fois, c’est à domicile et avec l’appui de tout un peuple que les Carcassonnais vont se produire. Certes face au leader vannetais. Mais depuis qu’ils évoluent en Pro D2, les Bretons n’ont pas eu jusqu’alors une domination écrasante à Domec. Leur bilan fait apparaître trois défaites, deux nuls et deux victoires. Ils ne sont surtout pas invincibles. Pour preuve, le 12 septembre dernier, les Montois, actuels 15es de Pro D2 leur ont fait poser les deux genoux à terre sur le pré André et Guy Boniface (30-28). Comme quoi en rugby…
Publié le 04/12/2025 à 18:53
Pierre Cathala
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