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Lescalmel, retour au port
Le 12/10/2012 à 06h00 par Guillaume Richard | Mis à jour à 10h05
Antoine Lescalmel, toujours plus fort. © Photo C. Boyer
Avec 124 points en six matchs, Antoine Lescalmel a déjà marqué davantage que cinq équipes de Pro D2 (Pau, Brive, Auch, Narbonne et Dax) ! Et La Rochelle, où il se rend demain avec l'USC, n'a inscrit "que" 126 points ! Voilà qui donne une petite idée de la performance accomplie par l'ouvreur.
Il reste sur 17 coups de pied consécutifs réussis (pénalités et transformations), série en cours ! En l'absence de Garcia, blessé, le joueur a pris une envergure impressionnante.
Dans le jeu, il alterne parfaitement et défend beaucoup mieux. Les joueurs d'Oyonnax, qui sont souvent venus le percuter, samedi, ont pu s'en rendre compte.
Demain, le déplacement à La Rochelle, sa ville, sera un rendez-vous particulier pour lui.
Que représente La Rochelle pour vous ? Antoine Lescalmel :
C'est là où je suis né, où j'ai grandi, où j'ai touché mes premiers ballons. Toute ma famille habite toujours là-bas. Mon père a été capitaine de l'équipe, mes oncles y ont joué. Je suis toujours fier d'y retourner et de retrouver mes amis d'enfance. Quand je découvre le calendrier, c'est la première date que je regarde.
Un souvenir particulier ?
La première fois que j'ai foulé la pelouse du stade, en lever de rideau d'un La Rochelle-Biarritz. C'était lors du tournoi de la ville. On avait battu Massy en finale. Il y avait Dug Codjo en face, et c'était déjà le joueur à surveiller. Je crois qu'il avait pleuré à la fin (rires).
Vous connaissez encore des joueurs ?
Oui, Maxime Le Bourhis, qui est de la même génération que moi. Et puis les anciens de la maison : le demi de mêlée Benjamin Ferrou, les 3e lignes Franck Jacob et Nicolas Djebaïli. Ce dernier était mon entraîneur de musculation.
Vous avez déjà gagné là-bas ?
Non, on a toujours perdu là-bas, que ce soit avec Aix ou l'USC. Je n'avais même jamais gagné un match contre La Rochelle avant qu'on les batte à Domec (28-16, le 19 février dernier).
Un pronostic ?
Non, mais on peut créer la surprise là-bas. Ce n'est pas parce qu'il y a des changements dans l'équipe qu'on fait l'impasse. Mais il faudra contrer leur paquet d'avants, qui est traditionnellement leur point fort, et surveiller leurs centres.
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